Théâtre

Alexis Moati

Artiste de la Bande

Cie Vol Plané

Né à Morlaix en 1970 un peu par hasard alors que ses parents étaient en tournée, Alexis Moati décide, après avoir vu un spectacle (Ariane ou l’âge d’or), de partir à Marseille en pension pour passer le premier bac A3 théâtre. C’est à cette occasion qu’il rencontre Jean-Pierre Raffaelli, qui alors dirige l’Atelier du Théâtre National de Marseille, et qu’il intègre cette école à l’intérieur d’un théâtre. Il travaille avec Memet Ullussoy, François Verret, Alain Knapp, Cécilia Hornus, Marcel Maréchal... A la sortie de l’école, il fonde, avec dix acteurs de sa promotion, la compagnie L’Équipage. Ils travaillent ensemble pendant cinq ans, investissent des lieux qui ne sont pas des théâtres et organisent des tournées sous chapiteau. Ils jouent Woyzeck de Büchner, Lulu de Wedekind, Alpha Reine de Louis Guilloux, Le chariot de terre cuite de Claude Roy, Il y a quelque chose qui marche derrière moi. Il y fait ses premières mises en scène : Zoa de Gilles Robic et Les Archanges ne jouent pas au flipper de Dario Fo.

 En 1995, il décide de quitter la compagnie et choisit de travailler au service d’autres metteurs en scène : Hubert Colas, Jean Boillot, Françoise Chatôt, Henry Moati, Jeanne Mathis, Pierre Laneyrie, etc. ; il s’essaie au cinéma puis à la télévision. Se rappelant que quand il entre en scène sans rien faire les gens rient, il crée la compagnie Vol Plané avec Jérôme Beaufils (un ancien de la Criée) au sein de laquelle ils produisent des duos burlesques qui tournent énormément : Il y a quelque chose qui marche derrière moi et Drôle de silence. En 2001, on lui propose de mettre en scène La nuit au cirque d’Olivier Py. Et un jour il tombe sur un texte, dont le titre l’avait toujours intrigué et séduit : Liliom, qui l’émeut. Il traduit ce texte avec Stratis Vouyoucas et Kristina Rady et en assure la mise en scène avec Stratis. En
2005-2006, toujours avec Stratis Vouyoucas, il met en scène Les larmes amères de Petra von Kant de R.W.Fassbinder, en coproduction avec le Théâtre Gyptis. En 2006, il crée, Il y a quelque chose de
très satisfaisant dans le monde moderne, un troisième et dernier duo burlesque, avec la collaboration de Jérôme Beaufils et Stratis Vouyoucas. Avec Pierre Laneyrie, il met en scène Le Malade imaginaire en 2008, L’Avare en 2011, et Alceste(s) en 2016. Au théâtre du Gymnase à Marseille, où il est alors artiste en résidence, il met en scène Peter Pan en 2009, premier volet d’une trilogie sur la fin de l’enfance, qui sera suivi en 2013 par Petites Sirènes puis en 2015 par Et le diable vint dans mon coeur... à l’Espace des Arts de Chalon-sur Saône où il est artiste associé de 2012 à 2017. De 2014 à 2017, il a été l’artiste à l’a(e)ncre de la Gare Franche, avant de rejoindre la Bande du ZEF - scène nationale de Marseille. Il quitte ensuite le monde de l'adolescence pour s'intéresser à la question de la transmission familliale avec Happy birthday Sam ! (2018), puis Hamlet. En collaboration avec Carole Costantini, Alexis Moati, partage un désir commun avec la scène nationale, celui de travailler avec la jeunesse sur un projet au long cours, ensemble nous imaginons LE GROUPE MIROIR.

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